Le safran, l’or rouge des campagnes tarnaises

Le safran est une épice qui fait toujours autant rêver. Ceci se traduit d’ailleurs aussi bien au niveau du prix, de la couleur et de sa saveur. Il s’agit d’une épice haut de gamme qui …

Le safran est une épice qui fait toujours autant rêver. Ceci se traduit d’ailleurs aussi bien au niveau du prix, de la couleur et de sa saveur. Il s’agit d’une épice haut de gamme qui trouve bel et bien sa place dans le Tarn. Mais avant cela, rappelons que la production de safran a été intensive dans la zone entre le 13e et le 18e siècle. Aujourd’hui, les agriculteurs continuent de produire cet or rouge à grande échelle qui n’aime pas vraiment l’eau durant les périodes de forte chaleur. Les cultivateurs de safran sont alors les seuls à espérer un été sec pour des récoltes abondantes.

Un travail de patience

La culture du safran est une activité qui nécessite de la patience. Pendant sa croissance, vous pourrez apprécier sa fleur violette de même que son pistil. Ce qui est un véritable spectacle que les passants pourront admirer. La particularité de cette plante, c’est qu’elle est hydrique. Du coup, vous n’en trouverez jamais en pleine nature. Aujourd’hui, la grande majorité des productions se trouve dans les grands bacs là où la récolte se fait à hauteur de l’homme. D’ailleurs, tous les cultivateurs sont unanimes sur un fait : s’occuper du safran demande du temps et de l’attention.

Tout se fait à la main

Autre particularité de la culture du safran, c’est que tout se fait à la main. Dès lors, il faut planter durant l’été et veiller à désherber en permanence. Ensuite, il faudra les ramasser une par une de manière quotidienne puis enlever le pistil. Ce qui demande beaucoup d’heures de travail manuel. D’ailleurs, avec la culture du safran pour Despras, rien ne peut être motorisé au risque de détruire tout le processus. Depuis quelques années, les cultivateurs utilisent des bacs de culture afin de moins s’user.

Le kilo à 30.000 euros

Avec toute cette minutie, on comprend mieux pourquoi le safran coûte aussi cher. En effet, le kilo se vend à 30.000 euros. Un chiffre que certains commerçants ne parviennent pas à obtenir malgré les nombreux hectares cultivés. Mais ceci ne décourage pas pour autant les cultivateurs qui sont de plus en plus dans la culture du safran. Bien entretenu, le safran permet d’avoir des revenus corrects. Cependant, il faut veiller à ne pas y investir beaucoup d’argent, au risque de faire faillite par manque de rentabilité. Quoi qu’il en soit, c’est une aventure qui peut s’avérer intéressante.

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